≈ posh boys are a hardy species.

nom : Duncombe, nom à consonance aristocratique et qui perdure depuis des générations. prénom : Milburn, Raleigh. On l'appelle Miles, pour faire plus court. date et lieu de naissance : Il a vu le jour un vingt-et-un novembre à Bakewell, petite ville de 3,000 habitants du Derbyshire. age : vingt-quatre ans. Le temps passe vite mais c'est comme le vin, plus il vieillit, meilleur il devient. occupation : La liste est longue. Après un diplôme en sciences politiques obtenu on ne sait comment à l'université d'Oxford, le jeune Duncombe, grâce à son  père et son carnet d'adresses extensibles, a réussi à lui trouver un poste d'assistant au député conservateur de la région. Ce qui veut dire qu'il suit comme un toutou, vingt-deux heures par semaine, du Parlement à sa région. statut financier : £££££ - aisé, c'est une évidence. Avec un père possédant un titre noble et une maisonnée aussi flamboyante que Chatsworth House, il était parfaitement logique que notre Miles national jouisse d'une richesse sans borne. Il aime penser que sa famille fait partie du top ten des familles les plus fortunées d'Angleterre mais comme vous vous doutez, ça n'est pas vraiment le cas. D'autres businessmen gagnent beaucoup mieux leur vie que le duc de Devonshire.  situation amoureuse : C'est là où tout se complique. Non, en fait, c'est relativement simple. Miles Duncombe est célibataire. Il a l'âme d'un célibataire, le coeur d'un célibataire, la vie d'un célibataire. Son amour pour la chair et les belles femmes lui font facilement tourner la tête si bien qu'il n'a pas vraiment le temps de consacrer à une demoiselle. Alors certes, on lui compte quelques petites amies qu'il n'a pas vraiment aimé mais entre nous, il a passé son temps à les tromper avec la première venue. traits de personnalité : beau parleur, branleur, flemmard, tête à claques, de mauvaise foi, je m’en foutiste, charismatique, charmeur, infidèle, libertin, sociable, manipulateur, joueur, direct, parfois insensible, perfectionniste, déterminé, gentleman, bien éduqué, cultivé, sait ce qu’il veut, un brin macho, vieux jeu, aime prendre soin de lui, a toujours un sourire narquois au coin de ses lèvres, admire et vénère la gente féminine, s’ennuie facilement, extrêmement prétentieux, a tendance à se croire un peu trop supérieur, égocentrique, hypocrite, parfois un peu con sur les bords, sait qu’il a de nombreux atouts et les met un peu trop en valeur, ne supporte pas la concurrence, a tendance à trop utiliser le mot ‘mate’, ne supporte pas qu’on lui résiste et encore moins quand il s’agit d’une femme. crédits myself. groupe : UPPER CLASS

Milburn ‘Miles’ Duncombe, 24 ans ◈ Sa famille possède le titre aristocratique du Duché de Devonshire et par conséquent, vit à Chatsworth House, situé à Bakewell, Derbyshire ◈ Son père, Spencer Duncombe, est l’actuel  Duc de Devonshire et possède plusieurs firmes d’avocats. Sa mère, Emilia, quant à elle, s’investit pleinement dans les charités et s’occupe de la conservation du domaine familial ◈ Miles est fils unique ◈ Il a effectué sa scolarité à Harrow et ses études en sciences politiques à Oxford. Loin d’être un élève brillant, plutôt je m’en foutiste, il doit surtout ses connaissances à la masse de précepteurs qui lui donnaient des cours particuliers quand il était gosse ◈ Aime se décrire comme ‘philanthrope, esthète, futur comte de la famille, bienfaiteur’ et comme quelqu’un qui aime répandre le bonheur, surtout s’il s’agit de délicieuses demoiselles ◈ En parlant de demoiselles, il voue une admiration sans borne aux femmes. Par conséquent, aime les draguer, coucher avec, les jeter, les reprendre, les observer délibérément et sans la moindre gène. Son passe temps favori était de soulever les jupes des filles quand il était gosse et ça n’a pas vraiment changé ◈ Gentleman farmer, il adore se rendre au marché de Bakewell et surtout, il adore la chasse. Que ce soit la chasse au gibier ou la chasse aux demoiselles, il excelle partout. ◈ Diplômé d’Oxford depuis maintenant trois ans, Miles a décidé de se lancer en politique (petit à petit, notre sieur Duncombe n’aime pas trop bosser) et assiste le député Conservateur de sa région au Parlement ◈ Durant ses années à Oxford, a fait partie du Bullingdon Club, tradition perpétrée par les mâles de sa famille, et n’a aucun regret à dire que c’était les meilleures années de sa vie. D’ailleurs, tient de là le surnom à consonance russe ‘Misha’ pour sa capacité légendaire à engloutir les shots de vodka ◈ Garde des liens privilégiés avec l’université et les membres du Bullingdon Club, très nostalgique de ces années-là. D’ailleurs son costume trône toujours fièrement dans un espace privilégié de sa garde-robe ◈ Vit dans le quartier de Chelsea en colocation avec ses trois meilleurs amis d'Oxford, dont un faisait partie du Bullingdon Club. ◈ Très peu intéressé par les relations amoureuses, s’est mis en tête depuis un an de trouver la femme parfaite qu’il épousera. Organise donc, depuis un an, des entretiens de jeunes demoiselles pour trouver la perle rare (sous entendu : canon, pas trop intelligente, pas trop regardante sur les infidélités de son futur époux, qui aime jouer les épouses, qui veut des gosses et les élever). Il leur attribue une note sur 100 et garde précieusement les comptes rendus de ses rendez-vous  dans un tiroir de son bureau fermé à clé.

Spoiler:

« Alors, c’est qui la prochaine sur la liste ? » Le rictus au coin des lèvres que le jeune homme arborait et qui lui était si propre, refit immédiatement surface lorsque ces doux mots attinrent ses oreilles. L’un de ses plus proches amis, un ancien d’Oxford, se plaisait à suivre les frasques de l’aîné des Duncombe. Au fond, ça n’était plus un secret pour personne. Miles Duncombe cherchait la perle rare qui endosserait à merveille le rôle de son épouse. Une jeune femme de bonne famille, de préférence, une bien foutue et suffisamment jolie pour l’aider à transmettre ses gênes de beauté à leurs futurs enfants. Une pas trop chiante, assez sage, obéissante et peu regardante sur la fidélité du chef de famille. Et surtout, une qui ne s’attacherait pas. Parce que même si Miles cherchait la perle rare, il ne voulait pas d’amour. De sentiments amoureux. Parce que ça gâcherait ses plans. Alors il rencontrait une à une les prétendantes, histoire de les connaître un peu. Il les notait discrètement et gardait les feuilles d’évaluation précieusement dans un tiroir fermé à clé de son bureau. « Une bombe, mate, une bombe. », répondit-il. « Non, je plaisante. Une fille potable, simple, d’origine roturière. Je crois qu’on s’est embrassé à ta soirée. Ou on a couché ensemble pendant que vous étiez tous bourrés. Je ne sais plus. » Son interlocuteur lâcha un rire sonore qui fit se retourner les jeunes femmes assises non loin d’eux. « T’étais aussi bourré que nous, Duncombe. » « C’est pour ça que je m’en souviens pas. » Miles ne quittait pas son sourire qui lui était si propre. Oui, il ne se souvenait tout bonnement pas de cette demoiselle. Ou du moins, à peine. A la fin de la soirée, elle lui avait donné son numéro de téléphone, simple souvenir qu’il avait conservé dans son cellulaire sous l’appellation de « hotttt blonndech chicklm » (remarquez le soin avec lequel notre jeune Duncombe tenait à garder l’image de sa douce même sous l’emprise de l’alcool et d’autres substances). Et puis, c’était tout. Et puis un soir, il avait reçu un message de la « hotttt blonndech chicklm » qui lui demandait s’il était disponible et prêt à lui faire passer le fameux entretien. Hell yes, s’était dit le jeune homme. Mais elle devrait s’y prendre autrement pour marquer son territoire, le souvenir de leur moment intime laissant franchement à désirer. « Bref mate, drague bien,  baise bien et mange bien à ton dîner chiant de ce soir, moi, j’ai une femme à épouser. » Sur ce, il posa l’argent de leurs consommations sur le bar et salua son ami avant de sortir du lieu où ils avaient pour habitude se retrouver. Maintenant, Miles Duncombe partait en quête du parfait business. Il s’engagea dans une autre rue, là où se tenait un bar lounge très privé et à l’ambiance feutrée. Idéal si la fille était finalement trop moche. Idéal s’ils voulaient passer à quelque chose d’un peu moins chaste. Ce fut donc armé de son légendaire sourire ravageur que l’homme entra à l’intérieur. Il prit soin de choisir un coin pas trop exposé, histoire d’être tranquille s’il était amené à lui poser des questions…Personnelles. Et à partir de ce moment-là, il attendit patiemment que sa charmante créature pointe le bout de son nez. Non pas avec exaltation. En fait, n’importe quelle autre blonde franchissant le seuil de cet établissement aurait trouvé grâce à ses yeux. Il voulait simplement trouver la Mrs Duncombe et se marier avant que sa grand-mère ne passe l’arme à gauche. Et avant ce connard de cousin Elliott qui faisait visiblement tout ce qui était en son pouvoir pour l’emmerder ne le fasse à sa place.