thinking out loud.

rosslyn joy fenton
just set my heart on fire

nom : fenton, qu'elle partage non sans fierté avec son double et son père. prénom : rosslyn, roz, pour l'espèce humaine. date et lieu de naissance : le premier novembre à londres. age : vingt-six ans. occupation : restauratrice d'art. statut financier : sans plafond. (££££££) situation amoureuse : trois, deux, un. boom. traits de personnalité : cynique, régalienne, sauvage, sans limites, machiavélique, d'une douceur trompeuse. crédits sugary-motta tumblr groupe : the elite.

II. CARPE SOME FUCKING DIEM
◈ il y a, dans la façon dont les hommes se meuvent, quelque chose qui n’a jamais attirée roz. jamais étincelle n’a fleuri lorsqu’elle s’imagine au lit avec un homme, jamais l’envie ne lui a tiraillé l’estomac. homosexuelle, ils disent. quelque soit l’étiquette qu’on lui attache, la vue d’un pénis est loin de lui tirer des gémissements de plaisir. ◈ jamais dissension n’a remué les rangs des fenton. jamais disputes ne s’est fait entendre entre les jumelles, bien plus soudées que le voudrait l’entendement commun, et leur père, dieu l’en préserve, les a toujours soutenu. il n’en a pas voulu à roz lorsqu’elle a refusé de prendre la suite dans l’entreprise familiale, la pornographie n’entrant pas dans ses loisirs favoris. il ne lui en a pas voulu de préférer les femmes, lui-même célèbre pour les adorer. la famille chez les fenton, ce n’est pas juste un mot, c’est une réalité. ◈ incapable d'attendre, roz a toujours été qualifié d'impatiente. et elle a découvert l'art, dans toute sa splendeur. il lui faut une œuvre d'art, un master pièce pour rester calme, pour lui permettre de passer des heures à patienter, rien que pour la couleur soit parfaitement homogène. les femmes ont aussi cet effet là sur roz, enfin, les belles femmes, les œuvres d'art. ◈ d'une mère, roz s'en est toujours passée. elle ne considère pas la sienne comme telle, simplement comme un vaisseau ayant permit à son père de les avoir. elle est partie peu de temps après leur naissance, les laissant en famille. elle n'avait pas ce qu'il fallait pour être une fenton. ◈ son père ne s'est jamais remarié, chérissant bien trop l'opportunité d'être riche, et célibataire à l'heure d'aujourd'hui. les filles ne lui en ont jamais voulu d'infiltrer des femmes à leurs galas, ou à leurs anniversaires, sachant qu'elles ne dureraient pas. il y a cet entendement tacite qui dit qu'un fenton n'est simplement capable d'aimer un fenton. ◈ malgré son choix de carrière différent, roz sait tout ce qu'il y a à savoir sur l'univers pornographique, des films aux jouets, des clubs au bdsm. elle est au courant de tout ce qu'il se passe dans leur empire, même si elle n'a pas de rôle véritablement défini. ◈ en raccourci sur son portable, se trouve sa sœur en premier, son père en second et la directrice de son magasin favoris en troisième, en femme qui se respecte, roz dépense des fortunes en tissus quelconque et se pare comme une reine de sabat. ◈ elle est belle roz. elle est magnifique, même. comme joss, les sœurs fenton sont connus comme le loup blanc, belles mais létales. elles en ont brisés des cœurs, des corps. unies comme jamais, elles ont toujours partagé, les hommes comme les femmes, même si l'utilisation qu'à roz des hommes n'implique aucunement leurs sexes. ◈ roz est la personnification de hypocrisie. elle porte cette action à une forme d'art, capable 'être douce et tempéré en face et aussi perfide qu'un serpent lorsqu'elle a le dos tourné. ◈ n'en ayant jamais eu besoin, roz n'a jamais passé son permis de conduire. bien évidemment, elle est parfaitement à l'aise derrière un volant mais n'a jamais ressenti le besoin de le faire savoir à la face du monde, surtout lorsque son père leur a refilé un chauffeur/garde du corps.

pseudo : écrire ici âge : vingt-trois où avez-vous connu le forum ? sur bazzart commentaires : je suis juste sous le charme thinking out loud. 1623235238

avatar : teresa palmer

Spoiler:

thinking out loud. Tumblr_nepltaf2k11qeyb79o6_400

times goes by so slowly.

- Penches toi un peu plus en avant Drea, on ne voit pas assez tes seins. Roz reste en arrière plan, observant sa sœur faire tourner son monde. Il y a quelque chose de malsain à observer deux autres personnes baiser, pour le commun des mortels. Pour Joss et Roz, c’est juste quelque chose de physique. Pas d’émotions, pas de chaleurs, rien. Juste une analyse complète de la scène, un œil de spectateur. – Nouvelle ? Roz demande en s’approchant de la scène. Une salle de classe, un élève un peu trop motivé. Classique. Barbant. Sauf chez les Fenton. – Chérie. Son père dépose une bise sur sa joue avant de crier à son assistant de faire quelque chose pour les fesses blanches de Viktor. Joss s’approche, dépose un baiser sur l’autre joue tout en l’observant de bas en haut. – Nouvelle robe ? – Nouvelle collection. Elle hoche la tête, tout en déposant le diner sur une table. Il n’y a rien de glamour dans l’industrie du film pornographique. Absolument rien. Ni les heures de tournage qui s’étirent, ni les trucages en veux tu en voila. – Sushis. Roz débite tout en prenant place sur une chaise. Elle ne s’intéresse déjà plus à a scène qui se déroule devant ses yeux, même les seins de (Bree ? Elle a déjà oublié) ne réussissent pas à l’intéresser assez. – A qui tu parles ? Sa sœur demande, tout en accordant une pause de cinq minutes à son petit monde. – Rory. Elle ne réfléchit pas même une seconde avant de répondre, jamais mensonge n’a quitté sa bouche lorsqu’elle est avec Joss. – Nouvelle ? Roz hoche la tête, un sourire étirant petit à petit ses lèvres. Oh oui, ce serait la nouvelle.

Caresse légère, Roz parcourt le dos de Rory qui frissonne, à son plus grand plaisir. – Roz ? La voix encore ensommeillée, Roz esquisse un sourire et dépose un baiser sur une épaule laiteuse et remonte lentement jusqu’à sa mâchoire. Les sons inarticulés de la belle au dormant sont plus encourageants qu’autre chose, aussi sa main se fait plus aventureuse, allume un feu qu’elle seule pourra éteindre. – Roz. Une supplique, une demande. Pour autant Roz s’échappe du lit, à grand peine, les joues roses d’excitation, des étoiles pleins les yeux. – Je dois y aller Ro. Déjà habillée, Roz se contente de quitter la chambre, téléphone en main, envoyant un texto à sa sœur. Naïve, elle l’est Rory. Naïve, belle à crever, et si facile à duper. La voix est libre. Elle envoie, le cœur serré. Ce qui n’était qu’un jeu, un jeu de plus, comme les centaines d’autres est devenu plus. Un peu plus. Chaque jour. La perspective de savoir Joss avec Rory l’emplit d’une certaine amertume, sans compter d’une jalousie certaine. Rory, Rory, Rory, son nom résonne et encore dans sa tête, jusque dans ses os. Rory. Rory. Rory.