Jad Groosvenor
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| Sujet: (jad) the wolf among us. Mar 27 Jan - 18:36 | |
| jaden jimi charles groosvenor. notre cœur est une petite machine sage qui ne produit que des ersatz de sentiments.
nom : groosvenor. prénom : jaden (jimi charles). date et lieu de naissance : je suis né le vingt deux août mille neuf cent quatre vingt douze dans un hôpital miteux à quelques kilomètres de Londres. age : vingt deux ans lorsque je ne rêve pas d'en avoir cent. occupation : j'étudie l'économie à la LSE. statut financier : faussement riche, je m'habille avec de l'or la nuit pour retrouvé mes haillons le jour. je suis le cendrillon des temps moderne. la douceur et l'amour en moins. (££) situation amoureuse : libre mais lié. traits de personnalité : (+) ambitieux, attentif, loyal, captivant, battant, charmeur. (-) désinvolte, égocentrique, baratineur, impatient, lunatique. crédits tumblr. groupe : THE LOWER CLASS OR THE OUTSIDERS.
II. CARPE SOME FUCKING DIEMje ne suis pas né dans un berceau baby suommo, je ne dévore ni or ni diamant: mon prestige, ma richesse, ce n'est rien d'autre qu'un baratin. on m'aime parce que je mens, parce que je possède une faute de frappe sur ma carte d'identité et une pierre précieuse pour moitié. je m'appelle groosvenor mais parfois, pour certaine personne, je suis un grosvenor ◈ j'ai toujours été un affreux menteur, un bon baratineur. avant, je faisais ça pour m'en sortir, éviter d'empiler les punitions au lieu des mensonges et aujourd'hui...je fais ça parce que j'ai peur. peur de n'être rien si je ne m'en donne pas les moyens. les honnêtes gens, ce sont ceux qui nettoient la crasse des autres. les mauvais sont toujours, toujours au sommet. et moi, je préfère être un (faux) mauvais. ◈ je sors, je bois, je fume: je profite de ce que la vie universitaire peut m'offrir. parce que maman a payé cher pour me hisser jusque là et qu'un jour, je devrais revêtis un costume afin de rembourser tout ce qu'elle a fait pour moi. ◈ je n'aime ni les filles, ni les garçons. je crois que j'aime les deux ou tout simplement les gens qui piquent les yeux parce qu'ils brillent un peu trop. j'aime les silhouettes qui dominent mon coeur et le reste du monde. j'aime les figures de luxe et les manipulateurs: ces diables qui s'habillent en prada, je vis seulement pour ça. ◈ je fais de la natation depuis mes six ans. j'ai gagné plusieurs titres lorsque j'étais adolescent et aujourd'hui, je me contente de nager dans un bassin près de chez moi. il n'y a que sous l'eau que je me sens en paix. nager me donne l'impression de retomber brusquement en enfance, sans notes, sans prestige et sans code sociaux. ◈ à force de me connaitre, les gens finissent pas comprendre que je ne suis pas un mec dont la parole a de la valeur. on doute souvent de moi, de mes mots et de ce que je pourrais leurs apporter. pourtant, je ne jure jamais fidélité sans raisons. je donnerais ma vie entière par loyauté: ne serais-ce que pour sauver la seule chose de vraie que j'ai. ◈ je ne fume pas la même marque de cigarettes selon mon humeur: les lucky, c'est lorsque tout va bien, les winstons, c'est quand ça commence à dérailler et les phillips, c'est lorsque tout tombe en morceaux. ◈ je suis incapable de travailler sans musique. généralement, j'aime réfléchir sur des sons indie et electro. ◈ (oui, ce sont mes vrais yeux, non, je ne porte pas de lentille de contact.) ◈ à l'université, on raconte que j'ai donné mon âme au diable, que je suis devenu l'esclave d'un grand nom. ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que sans l'autre, on ne serait rien. que sans lui, je ne serais pas le mec d'aujourd'hui ◈ je me suis fait tatoué melancholy hill sur le côté extérieur de ma cuisse droite à mes dix huit ans, après avoir échoué au concours d'entrée d'une grande école. ◈ je ressemble trait pour trait à mon père. j'ai ses yeux clair, ses cheveux blond et sa peau pâle. sa (très) grande taille, son air mi malade, mi lugubre et au milieu de tout, il y a mon sourire, étincelant, coquin, comme celui de ma mère. ◈ ma mère, j'en parle à peine. et pourtant, je ne pense qu'à elle. Parce qu'elle travaille tout le temps (pour moi) et parce qu'elle est celle que l'élite regarde à peine. C'est qu'une boniche ma mère, qu'une femme de ménage, sale et minable. je sais qu'on l'insulte, je sais qu'on l'a maltraite et je n'y peux rien...mais lorsque je serais un loup, ils le regretteront, tous, sans exception.III. PEOPLE LIKE US DON'T MAKE MISTAKES." aujourd'hui j'ai huit ans, les mots qu'on m'avait appris ont disparus. J'ai du mal à faire des phrases construites comme il faut mais pour une fois j'en ai pas envie, c'est comme si mon esprit était à moitié éteint, qu'une partie était restée avec toi, là-bas."
LA-BAS
Ses valises étaient déjà dans le couloir lorsqu'il a caressé pour la dernière fois mes cheveux. Il ne me souriait pas, ne me regardait même pas. Son regard était fixé sur les escaliers, sur la poussière contre les murs et le hall à peine plus bas, scintillant, éclairé. Il n'y avait pas de tendresse dans la cage thoracique de mon père. Ses caresses voulaient dire adieux et son souffle, bas, imperceptible sonnait comme une excuse cinglante et assassine. Désolé de quoi papa ? De t'en aller ? de me laisser ? de la laisser ? D'avoir regardé ailleurs lorsque le présent était là ?
Ma mère n'a jamais sût le pourquoi de son départ. C'était seulement l'histoire d'une passion asséché, d'un amour, terrible et dévastateur qui a fini un jour par disparaître. Peut être qu'il n'aimait plus ses yeux, peut être qu'il n'aimait plus ses cheveux, peut être qu'il en avait marre de son accent, de l'appartement, de ses doigts saveur javel et peut être, peut être qu'il en avait marre d'elle, tout simplement. C'est sur ce peut être qu'il a disparu, lettre de divorce sur la table et placards vidés. Il a quitté son poste, quitté ses amis, c'était emparé de son passeport et est reparti aussi sec qu'il est entré dans sa vie: comme un incroyable mirage venu d'ailleurs.
Mon père, c'est une silhouette carré qui disparaît et des doigts dans mes cheveux. Mon père, c'est un coeur écrasé et les sanglots de ma mère. Mon père Mon père Mon père Mon père Mon père C'est...
RIEN
Ma mère a mis des mois à s'en remettre. Comme une longue traversée en solitaire, elle passait ses jours seules et enfermées dans sa chambre a ruminer le souvenir de mon père. Cet amant fatale qui semblait avoir emporté avec lui son sourire et le scintillant de ses yeux vert. Et dans nos vies, il n'y avait plus rien. Plus de petit plaisir en fin de mois, plus de débordement sur les dépenses, plus de sorties à trois, plus de balades entre gars, plus de rires et d'éclats, plus de voix grave au réveille, plus de rasoir dans la salle de bain. Plus de maman qui brille mais deux cent fois plus de je t'aime.
Parce qu'elle n'avait plus rien, si ce n'était moi.
J'ai grandis dans l'effort et la poussière. Je passe mon temps à dire que je tiens de mon père. Que mon moi tout entier, c'est lui, que mes yeux, c'est lui, mes cheveux, c'est lui, mon air froid, c'est lui. C'est juste incroyablement faux. Mon père, c'est rien. Et ma mère, c'est tout. Elle s'est battue la petite anglaise pour se sortir de là. Après des années de loyaux services, la pension de mon père a fini par disparaître (elle aussi). Il ne donnait plus signe de vie et elle n'avait pas envie de se battre contre un fantôme...alors elle a relevé les manches, l'air de rien. Sa fierté, son amour et ses rêves d'enfant ont été enfermés dans un petit coffre au fond de sa chambre et ma mère c'est mit à se battre pour m'offrir tout ce que je n'aurais pas dû avoir: Les habits trop coûteux pour des gens comme nous. Les vacances à la mer auxquels je pensais avoir dit adieux. l'école privé, les bouquins tout neufs et le cartable que l'on changé tout les ans. Peut être qu'elle m'aimait trop, peut être qu'elle voulait se faire pardonner de me priver de père, peut être qu'elle voulait que j'oublie le quartier miteux, peut être qu'elle espérait me garder malgré ses cheveux sale, ses doigts abîmaient par la javel et ses horaires qui l'éloignaient de moi.
Et peut être, peut être qu'elle espérait tout simplement remplir le rien de nos vies.
Mon père, c'est rien. Et ma mère, c'est tout. La rage, c'est elle, la force, c'est elle et la gloire, la gloire, ce sera...
POUR ELLE
pseudo : sarah. âge : 21. où avez-vous connu le forum ? bazzart commentaires : yolo. avatar : bill skarsgard.
Dernière édition par Jad Groosvenor le Mar 27 Jan - 23:06, édité 4 fois | |
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| Sujet: Re: (jad) the wolf among us. Mar 27 Jan - 20:06 | |
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Jad Groosvenor
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| Sujet: Re: (jad) the wolf among us. Mar 27 Jan - 21:32 | |
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| Sujet: Re: (jad) the wolf among us. Mer 28 Jan - 14:00 | |
| tu as une très jolie plume, je te valide avec graaand plaisir. Bon jeu! | |
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